A Etolane,
ASSISE SUR UN BANC
Je l'ai rencontrée assise sur un banc
Elle tournait les pages d'un livre de ses gants
Veloutés, comme soufflerait un vent froid
Sur les fleurs écloses d'un printemps sans éclat.
Elle a levé les yeux, et posé sur moi,
Posé des siècles, de peur, tel un renégat
Reniant sa défiance aux inconnus tel que
Je suis, et d'un regard bleu m'a fait aveu
Elle m'a confessé sans mot ce qui la tire,
vers le feu, le désir, vers le mal et l'ire
Qui la ronge, chaque fois qu'elle ne peut avoir
Ni ombre ni pas, un sommeil sans le voir
Elle a soupiré doucement, je l'aimais
Sans n'en rien savoir, elle a soufflé ses peurs
Je les ai jetées et me suis approché
Pour l'embrasser, d'un regard plein de regrets
Je l'ai rencontrée assise sur un banc
J'ai cru à des soupirs, un regard, du vent,
Je l'ai rencontrée assise sur un banc
Et je suis parti, l'âme en peine, l'âme en sang.
Commentaires :
Etolane-Lantrec
Tout simplement magnifique mais je te l'ai déjà dit...Ca me touche beaucoup.
Même si ce n'est pas de l'amour, et que je crois que ça l'est, je le vis comme si ça en était, tu saisis? Je suis peut être dans mon rêve, mais j'ai beau essayer de m'en détacher, je n'y arrive pas, c'est là que je me dit que ton raisonnement bloque.
C'est bien de l'amour, mais il se trouve que j'aime l'image que j'ai de lui. Je sais, c'est triste :)
Gros bizoox, je t'aime.
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