En attendant que minuit sonne
J’ai troqué ma couette pour du vent
Qui fait tourner la tête –pirouette-
Qui gifle mes joues en sifflotant
Quelques airs de valses désuètes
Je brasse le vent à cœur ouvert
Viens là mon grand, souffler mes chagrins,
Emporte les, fais leur prendre l’air
Estompe l’avant et ses pantins
Perds moi dans tes courants fol hiver
Offres-moi encor mille caresses,
Baisers gelés et serments sincères
Que mon cou frissonne d’allégresse
Je virevolte et vole…Non ? Attends !
A quand mon envolée, quand irai-je
Dérober un lambeau de ciel blanc
Pour décorer les toits sous la neige ?
Je tournoie sous les cristaux de verre
Aux éclats irisés –galipettes !-
Comme une girouette éphémère,
Je sautille sur la neige en miette
La bourrasque fait son baisemain
-exquise toilette chère dame-
Je rougis, je parade, cherche en vain
Un moyen de fuir à son grand dam
J’ai troqué mon lit contre la brise
Et je danse une vie qui [d]étonne,
Je volète et joue à la marquise
En attendant qu’enfin minuit sonne.
Samhradh
Commentaires :
un des meilleurs que tu aies écrit selon mon humble avis !!
Enlevé, un rythme très étudié c'est...wow...vraiment beau!
Hola...j'adore tellement!!
Je vais le relire, une autre fois, encore.
;) je t'aime...
Krystal
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